vendredi 26 novembre 2010

LA LETTRE DU BRESIL N°4

Vous pouvez trouver ici, en même temps que la reçoivent les donateurs par la Poste, la Lettre du mois de Novembre, avec un éditorial du fondateur de la Communauté du Chemin Neuf , le Père Laurent Fabre, à lire particulièrement.
Plus que jamais nous avons besoin d'être aidés pour développer au Brésil la mission de la Communauté, à Belo Horizonte comme à Divinopolis. Que les lecteurs n'hésitent pas à nous faire des suggestions, et à parler de nous autour d'eux. Pas d'hésitation non plus pour faire des observations sur ce blog, nous vous sollicitons à nouveau, c'est de la participation de chacun que dépend la poursuite de la mission.
Comme on peut le lire sur l'éditorial, Laurent Fabre a nommé Luciano Couto responsable d'une commission que nous appelons SMS BRESIL. Ceux qui se sentent appelés à participer à cette SMS peuvent se faire connaître, soit auprès de Luciano, soit directement sur ce blog.
En profonde union de prière avec chacun de ceux qui lisent ces lignes.

lundi 18 octobre 2010

HISTORIQUE (suite)

Entretien avec Béatrice Bourrat, 14 Octobre 2010

Le Père Michel Forgeot d'Arc, qui habite aujourd'hui en région parisienne, appartient à une ancienne famille de Versailles.

A l'époque il demeurait au presbytère d'Epinay sous Sénard, avec Emmanuel Daublain, et a ainsi fait connaissance avec la Communauté du Chemin Neuf.

Il part alors pour le Brésil, et s'occupe d'une paroisse dans la périphérie de Joao Pessoa, capitale de l'Etat de Caraiba, dans le Nordeste.

A travers le groupe de prière, Michel Forgeot d'Arc crée des liens amicaux avec diverses personnes, dont Fernando, Edilène et Synara.

Il leur offre la possibilité de connaître la Communauté du Chemin Neuf en France, et c'est ainsi qu'ils passent deux mois à Hautecombe, pour comprendre comment aller plus loin à partir d’un groupe de prière. Ils rentrent au Brésil, puis reviennent pour un an pour le Cycle A et le Cycle C. Fernando et Edilène repartent un mois à Joao Pessoa pour leur mariage. Certains frères de France y participeront, dont Bruno Vuillaume.

Dans toute cette aventure de nos amis brésiliens, Michel Forgeot d'Arc reste discrètement présent, encourageant au moment où il le faut.

Les de Souza reviennent un an au service à Hautecombe, jusqu'à la naissance de leur fille Nathalie, puis repartent à Joao Pessoa.

Entre temps Synara à son tour est venue en France pour se former.

Lors d'une réunion à Rome, Laurent rencontre le Cardinal de Mariana, dom Luciano Mendes de Almeida, qui lui suggère de rendre visite à dom Serafim, archevêque de Belo Horizonte. Ce prélat propose à Laurent, qui est venu le visiter, de confier une paroisse de Belo Horizonte à la Communauté du Chemin Neuf. Laurent, lorsqu'il visite le presbytère de la paroisse Santa Margarida Maria Alacoque, est accueilli par un tableau représentant Notre Dame de Guadalupe ; au carmel, qu'il visite le même jour, et qui est un des lieux de culte de la paroisse, il voit que le monastère est dédié à Notre Dame de Guadalupe. Ces deux signes lui paraissent significatifs, et il accepte la proposition de l'évêque.

Le Père Serge Clemente, qui porte de puis longtemps un appel à s'occuper des bidonvilles, et qui parle Portugais, arrive le 8 Décembre 1998, avec Jacqueline qui restera un mois, et Synara qui partira ensuite à Joao Pessoa pour terminer ses études de droit. Henri et Marie-Thérèse Desporte arrivent, puis Marina de Vanssay et Virginie. Dès la première année, Serge lance la Pastorale du Menor, auprès des jeunes de la favela appelée Vila San José, qui n'est pas très loin de la paroisse, quoique n'étant pas sur son territoire.

Fernando et Edilène rejoignent cette équipe et participent aux pastorales de la paroisse avec Henri et Marie-Thérèse. Henri se consacrera plus à la construction de la maison sur le jardin de la maison paroissiale, afin de disposer de deux logements supplémentaires pour la Communauté.

Enfin Laurent fait appel au Père Philippe Berger qui avait fait son noviciat dans la congrégation des Pères du Saint Sacrement au Minas Gerais, et rêvait de repartir au Brésil.

Un an plus tard les Desporte rentrent en France.

C'est le 13 Février 2003 que Sœur Béatrice Bourrat arrive, après une mission de deux ans à Saint Gildas, notre fondation en Angleterre, et un séjour de trois mois aux Pothières. Quelques mois plus tard Sœur Brigitte Faure la rejoindra pour trois ans.

Arrivant à la fin de son mandat de curé, Serge souhaite aller à Sao Paulo s’occuper des enfants des rues, avant de rejoindre la Communauté du Chemin Neuf en France, puis en Afrique.

La fondation de la Communauté du Chemin Neuf se réalise à partir d’une vie paroissiale.

Les membres de la CCN à Belo Horizonte sont avant tout au service de la paroisse et travaillent selon trois axes, d'abord la vie pastorale de la belle paroisse Sainte Marguerite Marie Alacoque, puis une mission sociale liée à la paroisse, enfin la fondation de la Communauté du Chemin Neuf en Amérique latine.

Dès l'année où arrive Philippe, les cours Alpha démarrent rapidement, les paroissiens s'y sentent bien.

Les Hévin viennent renforcer l'équipe en 2004 et 2005, et mèneront la mission Cana, ainsi que la vie fraternelle et les liens avec les frères brésiliens qui cherchent à se rapprocher de la Communauté, comme Joaquim et Marcia de Divinopolis .

En ce qui concerne la Mission Jeunes, en 2004 une préparation à la confirmation est organisée dans la paroisse, et aboutit à la préparation des JMJ en Allemagne où seront envoyés cinq jeunes en 2005.

Fernando et Edilène habitent ensuite en fraternité de quartier, dans un logement proche de la maison paroissiale.

Cana se poursuit, mais côté paroisse on préférera organiser des sessions Elle et Lui.

Six mois après les JMJ 2005, les jeunes et les paroissiens accueillent favorablement un premier Festival de jeunes, type Chemin Neuf, avec une bonne équipe Marthe et Marie conduite par Dominique et Dany Hévin. Plusieurs jeunes de la paroisse encouragés par Sœur Béatrice, Flavio et Leandro, et Agnès venue de France, réuniront 100 participants.

Le diocèse de Belo Horizonte compte aujourd’hui de plus en plus sur la Communauté du Chemin Neuf, et le Père Philippe Berger sera appelé comme professeur au séminaire et nommé Conseiller Ecclésiastique des Nouvelles Communauté ; sœur Béatrice est elle aussi nommée Conseillère.

Le Cours Alpha, grâce au travail du Père Philippe Berger, a pris un grand essor au Brésil.

Le Brésil est un pays très riche et l’Eglise y est florissante. Certaines communautés nouvelles se développent rapidement. C’est petit à petit que nous découvrons notre place, et la raison pour laquelle le Seigneur nous appelle dans cette ville et sur ce continent. Notre paroisse et les paroissiens sont courageux et dynamiques, ils se donnent sans compter, parfois ils nous questionnent sur notre présence auprès d’eux et avec eux nous essayons de comprendre comment conjuguer nos talents et construire une alliance féconde. La confiance se gagne petit à petit, et c’est eux qui nous font vivre les pas indispensables vers une inculturation au continent et à la culture brésilienne. Ils sont de plus en plus ouverts envers la Communauté du Chemin Neuf et insistent maintenant pour que nous soyons nous-mêmes et que nous donnions tous nos talents.

FONDATION LENTE , OUI ! MAIS SOLIDE ET PROFONDE, FAITE DE PIERRES DE TAILLE QUI S’APPELLENT : ECOUTE… RESPECT MUTUEL… PATIENCE… AMOUR RECIPROQUE… PARDON… ESPERANCE… GUERISON DE L’HISTOIRE…FAIRE ENSEMBLE.

SI DIEU NE BÂTIT LA MAISON EN VAIN PEINENT LES BÂTISSEURS … IL EST LA PIERRE D’ANGLE .

mardi 29 juin 2010

Commencement de l'historique au Brésil

La Communauté accueille Pierre Ettien à Belo Horizonte

Nous avons noté quelques éléments qui méritent d'être complétés. Merci pour tout renseignement complémentaire que vous pourriez communiquer en addition à ce que nous citons ci-dessous.
Vous pouvez soit écrire directement un commentaire sur ce blog, soit envoyer un courriel à : drengade69@gmail.com

En 1994, un ami de Laurent Fabre, le Père Michel Forgeot d'Arc est prêtre au Brésil ; il envoie Edilene et Fernando de Souza en France pour qu'ils suivent une formation auprès de la Communauté du Chemin Neuf à l'abbaye d'Hautecombe.

Edilene et Fernando, qui sont fiancés, rentrent au Brésil pour leur mariage, puis retournent à Hautecombe pour se mettre au service : c'est là que naîtra leur fille Nathalie, le 29 Mai 1996.

Ils reviennent alors au Brésil et s'installent en 1996 à Joao Pessoa, la capitale de l'Etat de Caraiba dans le Nordeste.

En 1998, grâce à Enio, Laurent rencontre le Cardinal Serafim qui confie la paroisse Santa Margarida Maria Alacoque de Belo Horizonte à la Communauté du Chemin Neuf. Le Père Serge Clemente arrive le 8 Décembre 1998 pour y être curé ; Edilene et Fernando le rejoignent ainsi que le Père Philippe Berger et Béatrice Bourrat. Par la suite arriveront Henri et Marie-Thérèse Delporte.


Aujourd'hui, le Père Philippe Barrucand rentre en France, après avoir été curé de la paroisse depuis 2005 ; c'est le Père Pierre Ettien qui lui succède, accueilli avec joie et chaleur (caractéristiques des Brésiliens) par les paroissiens et par la Communauté.


mardi 11 mai 2010

Pentecôte à Divinopolis


Dans certaines régions du Brésil, notamment dans le Nordeste et aussi à Paraty (RJ) la solennité de Pentecôte correspond à la fête populaire du Divino Espírito Santo, qui s'étend sur plusieurs jours. A Divinopolis, la Communauté du Chemin Neuf fait intervenir l'un de ses membres, Marcus Vinitius, qui a une grande notoriété au Brésil en matière de rock chrétien.
Nous nous associons par la prière et la louange à cette organisation menée par la Casa Familia Santuario de Vida.
Vous pouvez allez visiter le dossier photographique qui est en lien dans notre bulletin du 18 Février "Visite à Divinopolis". Ainsi vous verrez des images des lieux, et aussi le plan pour le projet des aménagements d'un centre d'accueil et d'une maison communautaire.

jeudi 8 avril 2010

UNE JET AU BRESIL

Il est assez facile d'aller sur le site de la Communauté du Chemin Neuf, puis sur JET, enfin sur JET'news ; là on trouvera un certain nombre de communications venues des différentes missions de la Communauté. Elle sont souvent très instructives, toujours intéressantes.
Ainsi en Février, Anne-Claire a-t-elle donné sa vision de ce qu'elle a l'occasion de vivre à Belo Horizonte, dont nous donnons un extrait :

La Communauté.

Nous sommes dix : Il y a deux prêtres (un Français et un Suisse), deux communautaires qui viennent d’arriver (une Martiniquaise et l’autre Réunionnaise), une famille brésilienne avec deux enfants et un jeune brésilien (fils d’une famille communautaire). En plus de ces personnes, il y a d’autres familles brésiliennes habitant le quartier qui viennent partager une partie du quotidien (notamment les prières ou les repas)...

Nous vivons au coeur de la paroisse, il y a donc souvent des paroissiens et des jeunes engagés qui passent chez nous. Pour l’instant, rien n’est installé, rien n’est cadré, les horaires varient, le programme aussi. En ce moment, les communautaires sont en vacances pendant que je prends un bain de portugais dans une famille brésilienne (dans une maison énorme et magnifique !). Ensuite j’aurai des cours avec une enseignante puis enfin commencerai la mission avec les enfants de la favéla (on dit vila ici...) dans deux semaines.

Mes premières impressions des brésiliens.

Ce peuple me paraît s’exprimer différemment de nous Français.
En effet, nous utilisons beaucoup la tête (peut être est-ce l’héritage des grands penseurs du XVIIIème siècle) ? Ici, c’est le corps qui semble primer comme moyen de communiquer. Les mots semblent secondaires. Ainsi, il n’est pas tellement grave de mal parler si j’utilise mes bras, mon corps et mes émotions pour communiquer, je peux m’intégrer assez facilement. Le métier de psychomotricienne est donc une très bonne formation avant d’entrer au Brésil !
Les brésiliens sont très accueillants, très doux et très respectueux de l’autre, à ce que j’en perçois. La tendresse s’exprime chez eux très naturellement (quand je veux te serrer dans mes bras, je te prends dans mes bras ; quand je veux te faire un bisou ; je t’en fais un...) sans aucune mauvaise pensée. Bien évidemment, il faut aussi faire très attention à donner du cadre. Il y a peu d’intimité, ce qui est dérangeant et oppressant par moments.
Leur mode de communication apparaît donc corporel. Le taux élevé de criminalité ne me paraît donc pas étonnant. En effet, ici, quelqu’un de blessé va avoir besoin de s’exprimer et il le fera avec son outil de communication : le corps. C’est ainsi qu’un vécu violent ou douloureux engendrera un acte violent ou douloureux. Nous Français, sommes plus enclins à intérioriser et donc plus sujets à la dépression ou à la prose... En ce qui concerne ma façon de travailler, elle va certainement évoluer. Il va falloir s’adapter aux nouvelles demandes. En France, je travaillais essentiellement sur l’expression du corps. Ici, il n’y a pas besoin de ça ! Mais par contre, je pense avoir à apprendre à cadrer, à ordonner, à concentrer...
Il est donc temps pour moi de commencer enfin ma mission pour mettre en pratique mes observations. Peut-être me suis-je totalement trompée sur les Brésiliens ? Attention aux apparences...


Pour lire l'ensemble de la lettre d'Anne-Claire, cliquer sur cette ligne.




mercredi 3 mars 2010

VISITE A BELO HORIZONTE

Nous avons pu passer quelques jours au Brésil, et rencontrer toutes les personnes de la Communauté présentes à ce moment. Les candidats pour un voyage là-bas devront prendre en compte qu'aux mois de Janvier et Février correspond l'été austral, donc les vacances scolaires au Brésil, et aussi l'époque des vacances pour les communautaires. J'ai ainsi choisi des dates pour ma visite qui ne correspondaient pas forcément aux disponibilités des frères, qui se sont cependant mobilisés pour me recevoir, qu'ils en soient remerciés.
Ainsi Jacek est venu chercher très tôt le visiteur à l'aéroport, à une heure de route environ de la Paroisse Santa Margarida Maria Alacoque, tandis que Philippe Berger et Béatrice écornaient leurs horaires pour m'honorer.
Malgré l'activité plus réduite pour cause de vacances, la vie paroissiale est intense, les visites se succèdent sans interruption, et les offices rassemblent beaucoup de fidèles, soit pour l'eucharistie, soit pour des célébrations animées par différents groupes (ainsi l'Apostolat de la Prière, a-t-il organisé un temps d'adoration avec orchestre, chants et enseignements).
La salle paroissiale, voisine de la cure, accueille aussi, lors de notre passage, la célébration d'un anniversaire de quatre-vingt-dix ans avec gâteau, boissons fraîches, chansons et danses ; même la récipiendaire a dansé, et j'ai été convié à manger une énorme part de gâteau, il aurait été incongru de refuser.
Outre la joie de constater combien chacun applique naturellement les règles de la vie communautaire, j'ai pu prendre une meilleure connaissance des questions spécifiques à Belo Horizonte : les invasions sur le terrain de la Communauté (d'où la nécessité de construire un mur pour protéger notre propriété), l'urgence à démarrer le projet "église du Sacré Coeur", et aussi la nécessité de bientôt édifier la maison communautaire (Projet Global). L'ébauche jointe montre le projet d'implantation des différents éléments qui doivent modifier l'existant : implantation d'un terrain multisports, édification de la maison communautaire et d'un foyer d'étudiants, constitution d'un parking automobile. Et la visite de l'ensemble avec Béatrice et Joaquim a été très intéressante, la visite d'un site est toujours plus parlante que des plans..
Mais c'est bien réjouissant de retrouver le même accueil fraternel, la même disponibilité, le même partage, comme dans tous les lieux du monde entier où se trouve la Communauté du Chemin Neuf.
En lien quelques images de la visite à Belo Horizonte.

jeudi 18 février 2010

VISITE A DIVINOPOLIS

Nous avons pu nous rendre, le samedi 6 Février 2010, sous la conduite de Jacek, qui pilote l'automobile paroissiale, avec Synara et le petit David , à Divinopolis.

Joaquim nous attend à la Maison Samarie, une belle construction moderne, on peut en voir quelques images dans le dossier joint : Synara dans la salle d'attente (à l'entrée), Joaquim et Jacek dans une salle de cours, la salle polyvalente, et la chapelle. Il y a en outre, au niveau de l'entrée, une autre salle de cours et des bureaux et salles de réunion. Au sous-sol, une grande salle pour servir des repas ou distribuer, deux fois par mois, des produits alimentaires (11 produits : riz, haricots, pâtes, café, sucre, farine de manioc, huile, savon pour la lessive, maïs, sel, lait) fournis par la municipalité, à destination de 35 familles nécessiteuses choisies en accord avec la mairie. Ces familles reçoivent un colis alimentaire qu'elles viennent chercher, elles peuvent aussi trouver des vêtements et chaussures provenant de dons, des jouets pour les enfants, et passer à la pharmacie qui ouvre sur la salle d'accueil. Elles sont accueillies par des bénévoles qui leur servent des boissons et un repas, et c'est l'occasion d'un temps d'évangélisation, d'un temps de prière, et de contacts personnels. Ces familles sont en outre accompagnées régulièrement à domicile par une vingtaine de personnes très actives et bien formées. La Samaritaine, nous dit Joaquim, a été fondée en 1998, elle était alors la seule entité au service des plus pauvres à Divinopolis.
A côté de la salle du sous-sol, une grande cuisine, qui peut aussi servir à préparer des repas pour de petites collectivités, certaines comme une école voisine sont des habituées ; cette activité contribue au financement de La Samaritaine. Il y a aussi des locaux pour stocker les aliments, ou les produits donnés, et une salle où démarre l'activité concernant la psycho-motricité.
Deux petits bâtiments voisins sont loués comme logements, ils deviendront la propriété de La Samaritaine à l'issue du commodat de cinq ans signé il y a trois ans
avec le constructeur de l'ensemble , un industriel implanté à proximité.
La Samaritaine est une association privée dont le premier objet est d'être une maison de formation, délivrant une éducation civique et religieuse, et formant les élèves à l'informatique, avec délivrance d'un diplôme annuel. Elle accueille actuellement 110 élèves, soit onze groupes de dix élèves chacun. Le corps professoral compte trois salariés et plusieurs bénévoles de qualité, recrutés par le professeur d'informatique.
Le directeur est Marcia Amaral, et le secrétaire-trésorier est son mari Joaquim.
J'ai été très impressionné par le professionalisme des intervenants, et aussi par l'ampleur de la tâche avec si peu de bras pour la mener à bien. Sans compter les nouveaux projets : atelier de modelage, psychomotricité, et les autres...
La famille Amaral nous reçoit ensuite à déjeuner dans la "casa familia santuario de vida", la maison qu'ils habitent et dont ils modifient la capacité d'accueil pour y héberger deux célibataires. Eux-mêmes habitent le rez de chaussée ; c'est une maison que Joaquim a rendue habitable et ne cesse d'agrandir.
Cette maison se situe sur un terrain d'environ 19000 m2 dont 9000 sont constructibles, sous réserve d'une surface à laisser à disposition de la municipalité pour y implanter un terrain de sports. Il y a un bâtiment déjà existant avec un grand hall couvert où déjà depuis plusieurs années ont lieu des sessions de formation à destination des jeunes et des couples.
Nous joignons au dossier photographique un plan cadastral, sur lequel sont représentés les immeubles existants. Joaquim me remet aussi un plan des projets à réaliser : un centre communautaire et d'accueil, une église, et divers petits bungalows pour loger les personnes venant en session. Ainsi pourra-t-on envisager de donner des sessions d'une semaine, voire de trente jours. Il est projeté en outre un bâtiment pour un foyer d'étudiants. L'ensemble du projet doit être mis à jour, et chiffré, pour que l'on puisse ensuite établir le calendrier des constructions.Dans notre prochaine publication, on trouvera des informations sur la visite faite à Belo Horizonte par Daniel le 5 Février 2010 .

Si vous voulez bien lire la dernière lettre de Tiphaine, JET à Divinopolis, vous aurez un autre point de vue sur la vie là-bas.